L'avortement n'est pas un acte anodin
Simone de Beauvoir prétendait que "l'avortement est une opération semblable à l'extraction d'une dent". Cette déclaration veut décrédibiliser d'avance toutes les souffrances que les femmes vivent après une IVG puisqu'on ne se plaint pas pour une dent manquante quand même ! Ça fait un peu chochotte ! La parole des femmes devient dès lors interdite. Circulez, y'a rien à voir !
Interdire l'expression d'une souffrance et donc banaliser l'avortement obéit évidemment à des motifs idéologiques : reconnaître un problème reviendrait à remettre en question l'avortement et obligerait à s'interroger sur le caractère soi-disant anodin de cet acte.
Or, la grande majorité des femmes ayant subit un avortement savent que Simone de Beauvoir ment.
Interdire l'expression d'une souffrance et donc banaliser l'avortement obéit évidemment à des motifs idéologiques : reconnaître un problème reviendrait à remettre en question l'avortement et obligerait à s'interroger sur le caractère soi-disant anodin de cet acte.
Or, la grande majorité des femmes ayant subit un avortement savent que Simone de Beauvoir ment.
- Pour la Haute Autorité de Santé, citée dans le rapport de l'IGAS sur la prévention des grossesses non désirées (2010), "l'IVG demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension manque d'éclairage objectif et scientifique". Aucune évaluation n'a été conduite depuis ce constat par les pouvoirs publics. pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir !
- Selon un sondage OpinionWay pour Nordic Pharma en mars 2013, 85% des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l'IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82% d'entre elles, ou physique pour 67%. Il confirme un précédent sondage effectué par l'IFOP en 2010 : 83% des femmes pensent que l'IVG laisse des traces psychologiques difficiles à vivre. Combien de pourcentage pour une dent ? Je n'ai pas trouvé d'étude mais à mon avis, c'est 0% !
L'actrice Stéphane Audran, signataire du "manifeste des 343 salopes" rédigé en 1971 par Simone de Beauvoir pour la légalisation de l'avortement, témoigne de son regret et affirme que "c'est terrible de se faire avorter". Quand la parole devient libre, elle exprime la vérité... (à partir de 5')
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Sondage IFOP 2016
Le syndrome post-avortement
Source : travail de fin d'études infirmières d'Anne Guillot - Promotion 2012
http://www.infirmiers.com/pdf/tfe-anne-guillot.pdf
Ce terme est employé pour la première fois dans les années 1980 par le docteur Rue, dans le but de nommer ce syndrome post-traumatique où la femme est parfois inconsciemment sous anesthésie psychologique afin d’oublier ses souffrances(1).
Dés 1985, avec la parution d’Hôpital silence, de Nicole Malincoli, les difficultés post-avortement des femmes sont reconnues au travers des propos rapportés de l’auteur.
Facteurs de risques :
porteur de conséquences au niveau physique et psychologique (sans parler du spirituel).»(4)
Il est cependant difficile pour cette femme de verbaliser sa souffrance par peur du cadre contraignant. Son silence l’empêche de chercher du réconfort auprès de ses proches ou auprès du personnel soignant qui n’est pas encore sensibilisé à cette problématique. La société pousse d’ailleurs de manière insidieuse à avorter en avançant qu’une grossesse est toujours possible plus tard et que cette intervention est banale, et que selon la situation c’est plus raisonnable…
La place du conjoint est aussi source de conflit puisque lui aussi peut être mêlé à ce traumatisme ou en être complètement écarté. Les couples fragiles auront tendance à ne pas surmonter ce syndrome. La femme peut se sentir incomprise et nourrir de l’amertume. Il lui est donc peu possible de rechercher du soutien auprès de son compagnon. Les proches auront des difficultés à associer son choix d’avorter et son mal-être actuel.
Le manque de soutien vient de l’incompréhension de l’entourage mais aussi de l’absence de recherche de la femme, renforçant sa souffrance.(5)
Signes cliniques :
De même manière qu’un baby blues, des troubles émotifs peuvent apparaître.
Les saignements reprennent en post-IVG le quatrième jour avec des crampes abdominales d’intensité variable et une fièvre jusqu’à 38,5°C durant 24h.
La femme peut alors avoir l’envie de pleurer et se sentir un peu déprimée.(6) En effet, certaines passent par un processus de deuil et nécessitent d’une réconciliation avec elle-même, ce qui est d’ailleurs appelé « guérison intérieure » par le docteur De Cathelineau.(7)
Pour le docteur François Volff, un syndrome post-avortement se diagnostique par une expérience avec l’avortement perçue comme une destruction volontaire de la vie.(8) Il s’accompagnerait de cauchemars, flash-back à la date anniversaire de l’avortement mais aussi de mécanismes de défenses tel que le déni ou le refoulement. Des signes de dépression non présents avant l’avortement peuvent aussi survenir. Je vais ci-après les détailler :
- La dépression clinique :
« Suite à une ablation du sein, 60 % de femmes passent par une dépression. Faut-il s'étonner alors que les femmes qui ont subi un avortement passent par une dépression après? »(9)
L’image de soi, la culpabilité, le secret puis le refoulement des émotions peuvent être à l’origine d’une dépression post-IVG. Selon une étude américaine le risque de faire une dépression augmenterait de 65%.(10)
- Le suicide
Des idées de suicide apparaissent chez ces femmes qui se sentent démunies et atteintes dans leur âme et dans leur chair après leur IVG. Le risque augmenterait de 154% par rapport aux femmes ayant mené à terme leur grossesse d’après les résultats d’une enquête auprès de 173 000 américaines.(11) Il est d’autant plus considérable qu’il touche 2 à 4 fois plus les adolescentes.(12)
- Les conduites addictives
Le risque de consommer de l’alcool ou de la drogue est accru après une IVG. En excluant celles qui présentent des antécédents, il serait multiplié par 5.(13)
La dernière étude britannique menée sur 877 000 femmes, dont 163 831 ont avorté, a montré que l’abus d’alcool augmente de 110% et l’usage de cannabis de 220%.(14)
- Trouble de la sexualité
La peur de revivre cette situation traumatisante peut entraîner de l’aversion pour la sexualité ou de la frigidité. La relation avec le conjoint peut être conflictuelle. Ce trouble est présent chez 30 à 50 % des femmes ayant avorté.(15)
___________________________________________________________
(1) Dr V. Rue, directeur de l'Institute of post-Abortion Recovery, à Portsmouth
(2) DR Annie Bureau, CIVG Hôpital BRUSSAIS, Aufeminin.com 15/11/10
http://www.ancic.asso.fr/textes/ressources/techniques_risques.html
(3) « Induced abortion and traumatic stress : a preliminary comparison of American and
Russian women » Medical Science monitor, SR5-16, 2004
(4) Préface du livre le traumatisme post avortement, Dr Mireille Robinson, psychiatre
(5) ALLARD F, FROPO J.R., 2007, Le traumatisme post-avortement, SALVATOR, Condé-surNoireau
pages 88
(6) Dr Morgentaler, Canada « conseil pour après »
http://www.morgentalernb.ca/aftercarefr.html
(7) DE CATHELINEAU P, 2003, Les lendemains douloureux de l’avortement, C.L.D., Tours
(8) Dr VOLFF. F, Un syndrome traumatique répandu : le Syndrome post-avortement.
NERVURE : JOURNAL DE PSYCHIATRIE : SUPPLEMENT : FMC, 2004/06, vol. XVII,
n° 5, p. 14-15.
(9) Dr Philip Mango, psychiatre à l’Institut pour le développement humain à New-York
(10) JR Cougle, DC Reardon et PK Coleaman, « Depression Associated with aborption and
Childbirth » medical science monitor CR105-112, 2003
(11) DC Reardon « Deaths associated with pregnancy outcome » Southern medical journal, aout
2002
(12) M. Gissler « Suicides after pregnancy in Finland : 1987-94 » British Medical Journal 1996
(13) DC Reardon, « Abortion and Subsequent abuse » American Journal of Drug and Alcohol
Abuse, 2000
(14) PK. Coleman, analyse de 22 enquêtes, British Journal of Psychiatrie, 2010
(15) PK. Coleman « Induced Abortion and intimate relationship quality in the Chicago Health
and Social Life Survey » Public Health, 2009
http://www.infirmiers.com/pdf/tfe-anne-guillot.pdf
Ce terme est employé pour la première fois dans les années 1980 par le docteur Rue, dans le but de nommer ce syndrome post-traumatique où la femme est parfois inconsciemment sous anesthésie psychologique afin d’oublier ses souffrances(1).
Dés 1985, avec la parution d’Hôpital silence, de Nicole Malincoli, les difficultés post-avortement des femmes sont reconnues au travers des propos rapportés de l’auteur.
Facteurs de risques :
- Pressions de l’entourage
- Manque de soutien
porteur de conséquences au niveau physique et psychologique (sans parler du spirituel).»(4)
Il est cependant difficile pour cette femme de verbaliser sa souffrance par peur du cadre contraignant. Son silence l’empêche de chercher du réconfort auprès de ses proches ou auprès du personnel soignant qui n’est pas encore sensibilisé à cette problématique. La société pousse d’ailleurs de manière insidieuse à avorter en avançant qu’une grossesse est toujours possible plus tard et que cette intervention est banale, et que selon la situation c’est plus raisonnable…
La place du conjoint est aussi source de conflit puisque lui aussi peut être mêlé à ce traumatisme ou en être complètement écarté. Les couples fragiles auront tendance à ne pas surmonter ce syndrome. La femme peut se sentir incomprise et nourrir de l’amertume. Il lui est donc peu possible de rechercher du soutien auprès de son compagnon. Les proches auront des difficultés à associer son choix d’avorter et son mal-être actuel.
Le manque de soutien vient de l’incompréhension de l’entourage mais aussi de l’absence de recherche de la femme, renforçant sa souffrance.(5)
Signes cliniques :
- Changements hormonaux et hyperémotivité
De même manière qu’un baby blues, des troubles émotifs peuvent apparaître.
Les saignements reprennent en post-IVG le quatrième jour avec des crampes abdominales d’intensité variable et une fièvre jusqu’à 38,5°C durant 24h.
La femme peut alors avoir l’envie de pleurer et se sentir un peu déprimée.(6) En effet, certaines passent par un processus de deuil et nécessitent d’une réconciliation avec elle-même, ce qui est d’ailleurs appelé « guérison intérieure » par le docteur De Cathelineau.(7)
- Sentiments de perte et d’amertume
Pour le docteur François Volff, un syndrome post-avortement se diagnostique par une expérience avec l’avortement perçue comme une destruction volontaire de la vie.(8) Il s’accompagnerait de cauchemars, flash-back à la date anniversaire de l’avortement mais aussi de mécanismes de défenses tel que le déni ou le refoulement. Des signes de dépression non présents avant l’avortement peuvent aussi survenir. Je vais ci-après les détailler :
- Fragilité psychologique
- La dépression clinique :
« Suite à une ablation du sein, 60 % de femmes passent par une dépression. Faut-il s'étonner alors que les femmes qui ont subi un avortement passent par une dépression après? »(9)
L’image de soi, la culpabilité, le secret puis le refoulement des émotions peuvent être à l’origine d’une dépression post-IVG. Selon une étude américaine le risque de faire une dépression augmenterait de 65%.(10)
- Le suicide
Des idées de suicide apparaissent chez ces femmes qui se sentent démunies et atteintes dans leur âme et dans leur chair après leur IVG. Le risque augmenterait de 154% par rapport aux femmes ayant mené à terme leur grossesse d’après les résultats d’une enquête auprès de 173 000 américaines.(11) Il est d’autant plus considérable qu’il touche 2 à 4 fois plus les adolescentes.(12)
- Les conduites addictives
Le risque de consommer de l’alcool ou de la drogue est accru après une IVG. En excluant celles qui présentent des antécédents, il serait multiplié par 5.(13)
La dernière étude britannique menée sur 877 000 femmes, dont 163 831 ont avorté, a montré que l’abus d’alcool augmente de 110% et l’usage de cannabis de 220%.(14)
- Trouble de la sexualité
La peur de revivre cette situation traumatisante peut entraîner de l’aversion pour la sexualité ou de la frigidité. La relation avec le conjoint peut être conflictuelle. Ce trouble est présent chez 30 à 50 % des femmes ayant avorté.(15)
___________________________________________________________
(1) Dr V. Rue, directeur de l'Institute of post-Abortion Recovery, à Portsmouth
(2) DR Annie Bureau, CIVG Hôpital BRUSSAIS, Aufeminin.com 15/11/10
http://www.ancic.asso.fr/textes/ressources/techniques_risques.html
(3) « Induced abortion and traumatic stress : a preliminary comparison of American and
Russian women » Medical Science monitor, SR5-16, 2004
(4) Préface du livre le traumatisme post avortement, Dr Mireille Robinson, psychiatre
(5) ALLARD F, FROPO J.R., 2007, Le traumatisme post-avortement, SALVATOR, Condé-surNoireau
pages 88
(6) Dr Morgentaler, Canada « conseil pour après »
http://www.morgentalernb.ca/aftercarefr.html
(7) DE CATHELINEAU P, 2003, Les lendemains douloureux de l’avortement, C.L.D., Tours
(8) Dr VOLFF. F, Un syndrome traumatique répandu : le Syndrome post-avortement.
NERVURE : JOURNAL DE PSYCHIATRIE : SUPPLEMENT : FMC, 2004/06, vol. XVII,
n° 5, p. 14-15.
(9) Dr Philip Mango, psychiatre à l’Institut pour le développement humain à New-York
(10) JR Cougle, DC Reardon et PK Coleaman, « Depression Associated with aborption and
Childbirth » medical science monitor CR105-112, 2003
(11) DC Reardon « Deaths associated with pregnancy outcome » Southern medical journal, aout
2002
(12) M. Gissler « Suicides after pregnancy in Finland : 1987-94 » British Medical Journal 1996
(13) DC Reardon, « Abortion and Subsequent abuse » American Journal of Drug and Alcohol
Abuse, 2000
(14) PK. Coleman, analyse de 22 enquêtes, British Journal of Psychiatrie, 2010
(15) PK. Coleman « Induced Abortion and intimate relationship quality in the Chicago Health
and Social Life Survey » Public Health, 2009
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Les conséquences et risques physiques
Source : travail de fin d'études infirmières d'Anne Guillot - Promotion 2012
http://www.infirmiers.com/pdf/tfe-anne-guillot.pdf
Des symptômes peuvent apparaître après une IVG, la patiente doit être tenue au courant par le médecin et l’infirmière. Aucune étude n’a été menée en France, et le médecin ne peut repérer que les complications immédiates. Aux Etats-Unis, au Canada et en Suisse les résultats concernant la présence de complications sont peu alarmants et souvent inférieur à 1%. (1)
Les risques de l’anesthésie générale et locorégionale sont aussi à prendre en compte comme dans toutes interventions qui en nécessitent. Il existe donc un risque d’inhalation, de choc anaphylactique, cardiovasculaire, de paralysie transitoire de la vessie ou d’un membre dû à la compression d’un nerf, d’une infection de la zone de pose d’un cathéter veineux, de céphalée, et de bronchospasme avec une anesthésie générale ou locorégionale.
Facteurs de risques pour :
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(1) Statistique de l’AGOS ( association des cliniques de gynécologies-obstétriques Suisse) étude faite par le Dr Daniel Sieger de 1993-99
(2) Note pour les saignements, infections et douleurs :
http://www.cliniquedelalternative.com/apres/index.html
(3) http://www.toobusiness.com/portail/conseil/enfant/rhesus.htm
(4) ALLARD F, FROPO J.R., 2007, Le traumatisme post-avortement, SALVATOR, Condé-surNoireau
http://www.infirmiers.com/pdf/tfe-anne-guillot.pdf
Des symptômes peuvent apparaître après une IVG, la patiente doit être tenue au courant par le médecin et l’infirmière. Aucune étude n’a été menée en France, et le médecin ne peut repérer que les complications immédiates. Aux Etats-Unis, au Canada et en Suisse les résultats concernant la présence de complications sont peu alarmants et souvent inférieur à 1%. (1)
Les risques de l’anesthésie générale et locorégionale sont aussi à prendre en compte comme dans toutes interventions qui en nécessitent. Il existe donc un risque d’inhalation, de choc anaphylactique, cardiovasculaire, de paralysie transitoire de la vessie ou d’un membre dû à la compression d’un nerf, d’une infection de la zone de pose d’un cathéter veineux, de céphalée, et de bronchospasme avec une anesthésie générale ou locorégionale.
- Saignements : ils sont considérés anormaux si la patiente imbibe plus d’une serviette à l’heure pendant 3h suivant l’avortement. Ils peuvent durer de façon normale jusqu’à quatre semaines.
- Infections : éviter les tampons et les rapports sexuels pendant 7 jours pour minimiser le risque infectieux. Une antiobioprophylaxie peut être prescrite pour limiter le risque lors de l’intervention. Des infections d’origine gynécologique peuvent être déjà présentes et devront être détectées lors de l’examen fait 8 jours avant l’IVG.
- Douleurs abdominales et crampes peuvent durer jusqu’à 3 semaines. (2)
- Immunisation anti-rhésus : si la mère est rhésus négatif, dès la dixième semaine de grossesse, une prise de sang détermine le rhésus du fœtus. Pendant l’IVG, des globules rouges du fœtus peuvent traverser le placenta. S’il est rhésus positif, une immunisation de la mère va se faire contre ses globules rouges, et ses anticorps pourront traverser le placenta lors d’une prochaine grossesse provoquant une anémie et un ictère sévère pour le fœtus. Ce phénomène existe pour une grossesse sur mille et se traite par une injection d’immunoglobine (anticorps anti-rhésus +). (3)
- Perforations utérines : conséquences de l’IVG pouvant se compliquer en une hystérectomie (2 à 3%).
- Lacérations du col de l’utérus : pour l’IVG d’un embryon de moins de 3 mois, elles nécessitent obligatoirement des points de suture des microlésions provoquées. Si elles ne sont pas soignées, elles peuvent provoquer à long terme une stérilité.
- Inflammation pelvienne et infection par chlamydia : une femme touchée par la chlamydia aura 4 semaines plus tard dans 23% des cas après une IVG une inflammation pelvienne pouvant favoriser des grossesses extra-utérines.
- Endométrite post-abortum : inflammation de l’endomètre qui touche les adolescentes 2,5 fois plus que les femmes de 20 à 30 ans.
Facteurs de risques pour :
- Le cancer du col de l’utérus, des ovaires et du foie : dû aux perturbations hormonales provoquées, le cancer du col de l’utérus est 2,3 fois plus élevé chez la femme ayant choisi une IVG et 4,92 fois plus élevé chez la femme qui en a eu recours plus de deux fois. Des observations similaires apparaissent pour le cancer du foie et des ovaires.
- Le cancer du sein : l’arrêt subit de la grossesse d’une nullipare, alors que les hormones prolifèrent de façon massive, (œstrogène et progestérone augmentent de 200% entre la fécondation et la 12ème semaine), laisse des cellules indifférenciées sensibles aux facteurs cancérigènes. En effet, ces cellules aurait dû se différencier pour permettre la lactation.
- Complications lors d’une nouvelle grossesse :
- Nouveau-nés handicapés : l’avortement et l’état de l’utérus peuvent être responsables de complications néonatales (accouchement prématuré, mort in utero) et d’un placenta anormalement constitué.
- Implantation anormale du placenta
- Grossesses extra-utérines pouvant provoquer une stérilité. (4)
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(1) Statistique de l’AGOS ( association des cliniques de gynécologies-obstétriques Suisse) étude faite par le Dr Daniel Sieger de 1993-99
(2) Note pour les saignements, infections et douleurs :
http://www.cliniquedelalternative.com/apres/index.html
(3) http://www.toobusiness.com/portail/conseil/enfant/rhesus.htm
(4) ALLARD F, FROPO J.R., 2007, Le traumatisme post-avortement, SALVATOR, Condé-surNoireau