12 semaines et 1 jour pour être humain.
Vous y croyez, vous ?
L’avortement est autorisé en France jusqu’à 12 semaines de grossesse. Pourquoi précisément 12 semaines ? Ce délai semble vouloir dire qu’après cette période, l’embryon (devenu fœtus à la onzième semaine) est humain. Car sinon, pourquoi interdire une IVG au-delà ?
Plusieurs problèmes se posent alors :
Pourquoi ce délai de 12 semaines varie considérablement d’un pays à l’autre ? 24 semaines en Grande-Bretagne, 10 semaines en Italie, illégal dans d’autres pays… Un bébé français serait-il humain plus tard qu’un italien et plus tôt qu’un britannique ? Cela n’a aucun sens.
Aucune raison médicale non-plus ne peut faire dire que le risque pris pour la santé de la mère serait trop important en cas d’avortement tardif car nous verrons plus bas que l’avortement peut dans certains cas aller jusqu’à terme (9 mois).
Pourquoi ce délai varie d’une époque à l’autre et finit immanquablement par s’allonger au fil du temps ? On voit bien que cela se fait sous la pression de revendications diverses qui finissent par être votées. On pourrait argumenter contre ce point de vue en disant que la science médicale, progressant avec le temps et grâce au progrès, affine de plus en plus le moment de “l’humanisation” du fœtus. Or, le consensus médical actuel est que la vie humaine contient l’intégralité de son potentiel de développement dès la conception. La génétique, loin de déshumaniser l’embryon, prouve sa pleine humanité et donc dignité dès le commencement.
De plus, des organes essentiels sont formés très tôt : le cœur à la sixième semaine, le cerveau et les yeux à la septième, les ongles à la douzième. Le bébé suce son pouce à la quatorzième semaine (sauf peut-être en Grande-Bretagne, n’est-ce pas ?).
D'un point de vue scientifique, dès la fusion des gamètes, le zygote possède tout le matériel génétique humain (rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme) : 46 chromosomes qui font de lui un être unique. L'embryon est donc un organisme, un être vivant unique avec un patrimoine génétique humain qui lui est propre et qui est distinct de celui de sa mère. Ses tissus et son sang notamment ne sont pas identiques aux tissus maternels et peuvent entrer en conflit avec eux.
L'Ordre des Médecins, en octobre 1995, a déclaré qu' « il y a un homme tout de suite dès la première cellule ». L'embryon ou le fœtus ne sont pas des personnes potentielles mais des personnes avec un vaste potentiel (Dr Wilkes). A 18 jours son cœur bat, à 8 semaine il est achevé et n'a plus qu'à grandir. (source : SOS tout-petits).
Pourquoi a-t-on le droit en France (article L.2213-1) et ailleurs d’avorter jusqu’au dernier jour de grossesse en cas de problème grave de santé du bébé (trisomie 21 par exemple) ? Un bébé trisomique ne devient-il humain qu’à sa naissance ? Étrange quand même...
Dans ce cas, de deux choses l’une : soit il n’est rien avant la naissance et alors je dois militer pour l’avortement des bébés “sains” jusqu’au bout. Soit il n’est effectivement rien et alors je ne vois pas ce qui le rendrait plus humain une fois né ! D'autant plus, que les bébés nés avant terme (7 ou 8 mois, par exemple) sont, eux, considérés comme dignes de vivre.
On voit bien que ce délai de 12 semaines est purement arbitraire et qu’entre la onzième semaine et 6 jours et la douzième semaine et 1 jours, il ne se passe rien de “magique”. La vie est un processus continue qui a un début et une fin. La magie s’opère dès la conception et cela reste un mystère absolument merveilleux.
Il est impossible de comprendre qu’une “force vitale”, une âme viendrait à un moment donné précis (le matin du 84ème jour !) insuffler la vie au bébé. Et si c’était le cas, nul ne pourrait dire à quel moment cela se produit. Il faudrait dans ce cas, au minimum, pratiquer le principe de précaution : quand on ne sait pas, on s’abstient, au risque de faire de grosses bêtises.
Je vous en prie, réfléchissez profondément à tout cela. Libérez-vous de toute idéologie, croyance, pression ou préjugés. Que vous dit votre raison ?
Ce que pensent les autres n’a aucune importance. Chacun prétend avoir sa vérité. Je n’ai aucune vérité à vous vendre. Vous devez douter des discours tout faits et regarder la réalité telle qu’elle est, sans vous mentir, et en tirer les conséquences.
Plusieurs problèmes se posent alors :
Pourquoi ce délai de 12 semaines varie considérablement d’un pays à l’autre ? 24 semaines en Grande-Bretagne, 10 semaines en Italie, illégal dans d’autres pays… Un bébé français serait-il humain plus tard qu’un italien et plus tôt qu’un britannique ? Cela n’a aucun sens.
Aucune raison médicale non-plus ne peut faire dire que le risque pris pour la santé de la mère serait trop important en cas d’avortement tardif car nous verrons plus bas que l’avortement peut dans certains cas aller jusqu’à terme (9 mois).
Pourquoi ce délai varie d’une époque à l’autre et finit immanquablement par s’allonger au fil du temps ? On voit bien que cela se fait sous la pression de revendications diverses qui finissent par être votées. On pourrait argumenter contre ce point de vue en disant que la science médicale, progressant avec le temps et grâce au progrès, affine de plus en plus le moment de “l’humanisation” du fœtus. Or, le consensus médical actuel est que la vie humaine contient l’intégralité de son potentiel de développement dès la conception. La génétique, loin de déshumaniser l’embryon, prouve sa pleine humanité et donc dignité dès le commencement.
De plus, des organes essentiels sont formés très tôt : le cœur à la sixième semaine, le cerveau et les yeux à la septième, les ongles à la douzième. Le bébé suce son pouce à la quatorzième semaine (sauf peut-être en Grande-Bretagne, n’est-ce pas ?).
D'un point de vue scientifique, dès la fusion des gamètes, le zygote possède tout le matériel génétique humain (rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme) : 46 chromosomes qui font de lui un être unique. L'embryon est donc un organisme, un être vivant unique avec un patrimoine génétique humain qui lui est propre et qui est distinct de celui de sa mère. Ses tissus et son sang notamment ne sont pas identiques aux tissus maternels et peuvent entrer en conflit avec eux.
L'Ordre des Médecins, en octobre 1995, a déclaré qu' « il y a un homme tout de suite dès la première cellule ». L'embryon ou le fœtus ne sont pas des personnes potentielles mais des personnes avec un vaste potentiel (Dr Wilkes). A 18 jours son cœur bat, à 8 semaine il est achevé et n'a plus qu'à grandir. (source : SOS tout-petits).
Pourquoi a-t-on le droit en France (article L.2213-1) et ailleurs d’avorter jusqu’au dernier jour de grossesse en cas de problème grave de santé du bébé (trisomie 21 par exemple) ? Un bébé trisomique ne devient-il humain qu’à sa naissance ? Étrange quand même...
Dans ce cas, de deux choses l’une : soit il n’est rien avant la naissance et alors je dois militer pour l’avortement des bébés “sains” jusqu’au bout. Soit il n’est effectivement rien et alors je ne vois pas ce qui le rendrait plus humain une fois né ! D'autant plus, que les bébés nés avant terme (7 ou 8 mois, par exemple) sont, eux, considérés comme dignes de vivre.
On voit bien que ce délai de 12 semaines est purement arbitraire et qu’entre la onzième semaine et 6 jours et la douzième semaine et 1 jours, il ne se passe rien de “magique”. La vie est un processus continue qui a un début et une fin. La magie s’opère dès la conception et cela reste un mystère absolument merveilleux.
Il est impossible de comprendre qu’une “force vitale”, une âme viendrait à un moment donné précis (le matin du 84ème jour !) insuffler la vie au bébé. Et si c’était le cas, nul ne pourrait dire à quel moment cela se produit. Il faudrait dans ce cas, au minimum, pratiquer le principe de précaution : quand on ne sait pas, on s’abstient, au risque de faire de grosses bêtises.
Je vous en prie, réfléchissez profondément à tout cela. Libérez-vous de toute idéologie, croyance, pression ou préjugés. Que vous dit votre raison ?
Ce que pensent les autres n’a aucune importance. Chacun prétend avoir sa vérité. Je n’ai aucune vérité à vous vendre. Vous devez douter des discours tout faits et regarder la réalité telle qu’elle est, sans vous mentir, et en tirer les conséquences.
Handicap et IVG : certains sont plus égaux que d’autres...
96% des bébés trisomiques dépistés comme tels sont tués avant de naître et ceci jusqu’au dernier jour du 9ème mois de grossesse (article L. 2213-1). Cela est aussi valable pour toute autre forme de handicap ou affection incurable. Je vous demande de bien mesurer le caractère ignoble de ce droit à assassiner une personne en raison de sa différence ou de son handicap. Pouvez-vous imaginer que des députés que nous avons élus aient pu voter une loi permettant de pratiquer l’eugénisme en toute bonne conscience ? Cela n’est pas un délire de catho intégriste. C’est inscrit dans la loi ! C’est un droit reconnu !
Les médecins sauvent des enfants prématurés nés à 6 mois de grossesse. Ils ne sauvent pas un amas de cellule car sinon ils ne le feraient pas. Ils sauvent bien un bébé !
Pouvez-vous accepter sans sentiment d’horreur, un avortement d’un enfant trisomique à 6, 7, 8 ou 9 mois ? En tout cas, cela n’émeut pas beaucoup de monde autour de moi.
Ne suivez pas la meute ! Informez-vous et pensez par vous mêmes !
Les médecins sauvent des enfants prématurés nés à 6 mois de grossesse. Ils ne sauvent pas un amas de cellule car sinon ils ne le feraient pas. Ils sauvent bien un bébé !
Pouvez-vous accepter sans sentiment d’horreur, un avortement d’un enfant trisomique à 6, 7, 8 ou 9 mois ? En tout cas, cela n’émeut pas beaucoup de monde autour de moi.
Ne suivez pas la meute ! Informez-vous et pensez par vous mêmes !
L'argument du "projet parental"
S’il est désiré et qu’il fait donc l’objet d’un projet parental, on parle de bébé, d’enfant, de trésor, de fils, de fille…
Par contre, s’il n’est pas désiré, il devient un amas de cellule, un embryon, un fœtus, un sac embryonnaire, un œuf…
On ne dit jamais qu’on “attend un fœtus” et on ne parle jamais non-plus d’IVG en parlant de son “enfant” à avorter. Les nazis ont tué des millions de juifs en se persuadant qu’ils n’étaient pas des personnes humaines mais des sous-hommes. Pour tuer, il faut déshumaniser ; ça évite les problèmes de conscience, de culpabilité et tous ces trucs désagréables.
Le plus révélateur est peut-être le message apposé sur les paquets de cigarettes : “Fumer pendant la grossesse nuit à la santé de votre enfant”. Votre enfant ? Avorter serait donc un infanticide ? C'est apparemment à géométrie variable... Les pouvoirs publics, qui n’ont de cesse de promouvoir l’avortement, se sont laissés rattraper par le bon sens, la vérité des choses. Ça leur a échappé ! Car oui, l’évidence naturelle qui vient à la fois de la raison et du cœur est que la grossesse signifie porter un enfant.
Les décisions de justice sont aussi très révélatrices. Des personnes sont reconnues coupables d’homicides involontaires sur fœtus après un accident de la route (par exemple, par le tribunal de Tarbes le 20 janvier 2012 pour un fœtus de 30 semaines). Une IVG est un droit mais un accident de voiture est un homicide. Bizarre, non ?
Un enfant est un enfant non pas en fonction d’un désir ou d’un projet mais en fonction de son être même. Nous ne sommes pas des dieux capables par notre simple désir ou volonté de dire qui est humain et qui ne l’est pas.
On dit que plus un mensonge est gros et plus on y croit. Celui-là est vraiment énorme et beaucoup de gens y croient.
Par contre, s’il n’est pas désiré, il devient un amas de cellule, un embryon, un fœtus, un sac embryonnaire, un œuf…
On ne dit jamais qu’on “attend un fœtus” et on ne parle jamais non-plus d’IVG en parlant de son “enfant” à avorter. Les nazis ont tué des millions de juifs en se persuadant qu’ils n’étaient pas des personnes humaines mais des sous-hommes. Pour tuer, il faut déshumaniser ; ça évite les problèmes de conscience, de culpabilité et tous ces trucs désagréables.
Le plus révélateur est peut-être le message apposé sur les paquets de cigarettes : “Fumer pendant la grossesse nuit à la santé de votre enfant”. Votre enfant ? Avorter serait donc un infanticide ? C'est apparemment à géométrie variable... Les pouvoirs publics, qui n’ont de cesse de promouvoir l’avortement, se sont laissés rattraper par le bon sens, la vérité des choses. Ça leur a échappé ! Car oui, l’évidence naturelle qui vient à la fois de la raison et du cœur est que la grossesse signifie porter un enfant.
Les décisions de justice sont aussi très révélatrices. Des personnes sont reconnues coupables d’homicides involontaires sur fœtus après un accident de la route (par exemple, par le tribunal de Tarbes le 20 janvier 2012 pour un fœtus de 30 semaines). Une IVG est un droit mais un accident de voiture est un homicide. Bizarre, non ?
Un enfant est un enfant non pas en fonction d’un désir ou d’un projet mais en fonction de son être même. Nous ne sommes pas des dieux capables par notre simple désir ou volonté de dire qui est humain et qui ne l’est pas.
On dit que plus un mensonge est gros et plus on y croit. Celui-là est vraiment énorme et beaucoup de gens y croient.
Mon corps m’appartient !
Il peut paraître évident au premier abord que notre corps nous appartient.
Mais cette affirmation est plus compliquée qu'elle en a l'air. Si j'ai un corps, cela sous-tend que je me place d'un point de vue extérieur à ce dernier, comme un pur esprit qui "posséderait" un corps comme on possède un objet. Or, on le sens bien, dans notre rapport au monde et aux autres : impossible de faire sans notre corps, sans être là, présent au monde par nos sens. Mon corps n'est pas séparé de moi ; il est moi-même ; je suis mon corps.
L'esprit est autant chair que la chair esprit.
Il s'ensuit que je ne peux pas me séparer de mon corps. Il faut alors avoir en tête que s'interroger sur son corps, sur ce qu'on lui fait en bien ou en mal, sur ce qu'on lui fait subir, c'est s'interroger sur notre être même, sur notre personne, corps et âme indissociables.
De plus, sur un plan plus pragmatique, on constate que la société peut nous empêcher par la force (hospitalisations sous contrainte en psychiatrie) de nous suicider ou de nous mettre gravement en danger (automutilations, ivresses aiguës avec mise en danger, prises de toxiques et drogues…). Cette protection est, toutefois, de moins en moins vrai avec toutes ces lois légalisant l’euthanasie et le suicide assisté. Mais cela est un autre sujet.
D'autre part, sur un plan spirituel, Saint Paul nous dit :
“Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps.
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?
Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu”
(1 corinthiens 6 : 18-20).
Mais il est vrai que tout le monde n’est pas chrétien et n’a pas foi en ces paroles...
En revanche, l’argument évident et accessible à la raison de tout homme est que le bébé, qu’il soit embryon ou fœtus, n’est pas le corps de sa mère. Son patrimoine génétique est absolument distinct et assure le caractère unique de l’être humain en gestation. Le bébé dans l’utérus est certes dépendant de sa mère pour vivre et se développer mais comme l’est le nourrisson ou une personne tétraplégique. Dépendre de quelqu'un ne veut pas dire se confondre avec lui.
Votre corps vous appartient mais pas le bébé au sein de votre corps. Ce n’est pas un foie ou un rein, bon sang !
Si vous croyez que le bébé devient une personne, donc distincte de vous, seulement à la naissance, alors vous devez défendre l’avortement jusqu'à la minute qui précède la naissance. Êtes-vous prêts à aller jusqu'au bout de ce raisonnement ?
Et franchement, croyez-vous que le bébé qui vient de naître soit si différent de celui qu’il était un jour avant de naître ?
Si oui, je ne vois pas en quoi… Sinon, je comprends pourquoi le droit à l'euthanasie est la conséquence directe du droit à l’avortement, dans la continuité du mépris de la vie humaine à quelque stade de vie que ce soit.
Autre réflexion : votre corps vous appartient, certes ; mais alors en quoi une grossesse porte atteinte à ce corps ? Porter un enfant ne tue pas et ne met pas en danger votre intégrité corporelle. D'ailleurs, si tel est le cas, l'avortement est absolument légitime pour sauver la vie de la mère ; sur cela tout le monde est d'accord. Une grossesse ne dure que 9 mois et laisse indemne le corps. Le bébé peut très bien ensuite être proposé à l'adoption par l'accouchement sous X si l'idée d'élever un enfant semble impossible pour diverses raisons. Il n'y a aucun mal à cela, au contraire : l'enfant aura la vie sauve et fera le bonheur d'un couple adoptant. Votre corps continuera à vous appartenir après avoir eu un petit locataire pendant 9 mois ! Il n'y a pas mort d'homme (ou de femme en l’occurrence).
Mais cette affirmation est plus compliquée qu'elle en a l'air. Si j'ai un corps, cela sous-tend que je me place d'un point de vue extérieur à ce dernier, comme un pur esprit qui "posséderait" un corps comme on possède un objet. Or, on le sens bien, dans notre rapport au monde et aux autres : impossible de faire sans notre corps, sans être là, présent au monde par nos sens. Mon corps n'est pas séparé de moi ; il est moi-même ; je suis mon corps.
L'esprit est autant chair que la chair esprit.
Il s'ensuit que je ne peux pas me séparer de mon corps. Il faut alors avoir en tête que s'interroger sur son corps, sur ce qu'on lui fait en bien ou en mal, sur ce qu'on lui fait subir, c'est s'interroger sur notre être même, sur notre personne, corps et âme indissociables.
De plus, sur un plan plus pragmatique, on constate que la société peut nous empêcher par la force (hospitalisations sous contrainte en psychiatrie) de nous suicider ou de nous mettre gravement en danger (automutilations, ivresses aiguës avec mise en danger, prises de toxiques et drogues…). Cette protection est, toutefois, de moins en moins vrai avec toutes ces lois légalisant l’euthanasie et le suicide assisté. Mais cela est un autre sujet.
D'autre part, sur un plan spirituel, Saint Paul nous dit :
“Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps.
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?
Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu”
(1 corinthiens 6 : 18-20).
Mais il est vrai que tout le monde n’est pas chrétien et n’a pas foi en ces paroles...
En revanche, l’argument évident et accessible à la raison de tout homme est que le bébé, qu’il soit embryon ou fœtus, n’est pas le corps de sa mère. Son patrimoine génétique est absolument distinct et assure le caractère unique de l’être humain en gestation. Le bébé dans l’utérus est certes dépendant de sa mère pour vivre et se développer mais comme l’est le nourrisson ou une personne tétraplégique. Dépendre de quelqu'un ne veut pas dire se confondre avec lui.
Votre corps vous appartient mais pas le bébé au sein de votre corps. Ce n’est pas un foie ou un rein, bon sang !
Si vous croyez que le bébé devient une personne, donc distincte de vous, seulement à la naissance, alors vous devez défendre l’avortement jusqu'à la minute qui précède la naissance. Êtes-vous prêts à aller jusqu'au bout de ce raisonnement ?
Et franchement, croyez-vous que le bébé qui vient de naître soit si différent de celui qu’il était un jour avant de naître ?
Si oui, je ne vois pas en quoi… Sinon, je comprends pourquoi le droit à l'euthanasie est la conséquence directe du droit à l’avortement, dans la continuité du mépris de la vie humaine à quelque stade de vie que ce soit.
Autre réflexion : votre corps vous appartient, certes ; mais alors en quoi une grossesse porte atteinte à ce corps ? Porter un enfant ne tue pas et ne met pas en danger votre intégrité corporelle. D'ailleurs, si tel est le cas, l'avortement est absolument légitime pour sauver la vie de la mère ; sur cela tout le monde est d'accord. Une grossesse ne dure que 9 mois et laisse indemne le corps. Le bébé peut très bien ensuite être proposé à l'adoption par l'accouchement sous X si l'idée d'élever un enfant semble impossible pour diverses raisons. Il n'y a aucun mal à cela, au contraire : l'enfant aura la vie sauve et fera le bonheur d'un couple adoptant. Votre corps continuera à vous appartenir après avoir eu un petit locataire pendant 9 mois ! Il n'y a pas mort d'homme (ou de femme en l’occurrence).
Avortement : seulement une affaire de femme ?
L'avortement est un droit pour la femme qui est reconnue comme la seule concernée par le choix de vie ou de mort du bébé qu'elle porte. Cela est entériné par la loi et semble couler de source pour la majorité de la population. "C'est mon corps, donc ça ne concerne que moi".
En plus du fait que le corps du bébé et de la mère sont distincts comme nous l'avons vu plus haut, on oublie trop souvent que ce bébé a un père ou du moins un géniteur.
Il est hélas de nombreux cas où le père pousse sa compagne à avorter pour différentes raisons : peur ou refus de s'engager, lâcheté, égoïsme, immaturité affective, attachement à son petit confort, femme vue comme du "matériel" comme dirait Dominique Strauss-Kahn (consommable, donc jetable, donc remplaçable) ; l'horreur libérale-libertaire dans toute sa splendeur...
D'autres se volatilisent dans la nature...
Cependant, certains aimeraient avoir leur mot à dire pour laisser leur bébé se développer jusqu'à la naissance. Car après tout, c'est autant leur enfant que celui de la mère. Prendre seule la décision d'avorter est par conséquent une atteinte au droit des pères, une négation de la paternité et donc de la réalité biologique et affective de la gestation. Un enfant ne se fait pas tout seul.
Imaginez que l'on force une femme à avorter ; elle vivrait alors un drame terrible et aurait le sentiment qu'on ait tué "l'enfant qu'elle portait". Je pense qu'un père vit exactement la même chose quand on lui impose l'IVG de son bébé. Il ne le porte certes pas dans son corps mais dans son cœur.
A l'heure où on nous bassine avec l'égalité des sexes, les discriminations et la parité à toutes les sauces, on exclue la moitié de l'humanité, les hommes, sur un sujet majeur qui touche le cœur même de la dignité humaine.
Pour ces raisons, l'avortement décidé par la femme sans tenir compte de l'homme est à mes yeux illégitime et donc indéfendable.
Ces réflexions nécessitent de s’interroger sur le sens d'une relation sexuelle, qu'elle soit de passage ou dans la durée. Car un "accident" est toujours possible (si le contrôle était total, il n'y aurait jamais d'imprévu et donc aucun avortement). En d'autres termes, la sexualité porte en elle-même la possibilité et la finalité de la vie. Quand la vie surgit, que faire si cette relation n'est pas fondée sur un engagement de fidélité et une volonté d'aimer au-delà du court temps de la passion ?
Le chemin le plus sûr est celui de la tempérance et de la volonté de construire un couple non pas sur le sable mais sur les fondations solides que sont la confiance et la fidélité dans le mariage.
Voyez-vous l'homme avec qui vous avez des relations sexuelles comme le père de vos futurs enfants ? Et lui, vous voit-il comme la mère de ses futurs enfants ? Si la réponse est négative, ne gâchez pas votre féminité pour un instant de plaisir ! Si la réponse est positive, alors une grossesse non-prévue dans l'immédiat ne sera pas un problème, ne sera pas source d'angoisse mais sera accueillie dans la paix.
En plus du fait que le corps du bébé et de la mère sont distincts comme nous l'avons vu plus haut, on oublie trop souvent que ce bébé a un père ou du moins un géniteur.
Il est hélas de nombreux cas où le père pousse sa compagne à avorter pour différentes raisons : peur ou refus de s'engager, lâcheté, égoïsme, immaturité affective, attachement à son petit confort, femme vue comme du "matériel" comme dirait Dominique Strauss-Kahn (consommable, donc jetable, donc remplaçable) ; l'horreur libérale-libertaire dans toute sa splendeur...
D'autres se volatilisent dans la nature...
Cependant, certains aimeraient avoir leur mot à dire pour laisser leur bébé se développer jusqu'à la naissance. Car après tout, c'est autant leur enfant que celui de la mère. Prendre seule la décision d'avorter est par conséquent une atteinte au droit des pères, une négation de la paternité et donc de la réalité biologique et affective de la gestation. Un enfant ne se fait pas tout seul.
Imaginez que l'on force une femme à avorter ; elle vivrait alors un drame terrible et aurait le sentiment qu'on ait tué "l'enfant qu'elle portait". Je pense qu'un père vit exactement la même chose quand on lui impose l'IVG de son bébé. Il ne le porte certes pas dans son corps mais dans son cœur.
A l'heure où on nous bassine avec l'égalité des sexes, les discriminations et la parité à toutes les sauces, on exclue la moitié de l'humanité, les hommes, sur un sujet majeur qui touche le cœur même de la dignité humaine.
Pour ces raisons, l'avortement décidé par la femme sans tenir compte de l'homme est à mes yeux illégitime et donc indéfendable.
Ces réflexions nécessitent de s’interroger sur le sens d'une relation sexuelle, qu'elle soit de passage ou dans la durée. Car un "accident" est toujours possible (si le contrôle était total, il n'y aurait jamais d'imprévu et donc aucun avortement). En d'autres termes, la sexualité porte en elle-même la possibilité et la finalité de la vie. Quand la vie surgit, que faire si cette relation n'est pas fondée sur un engagement de fidélité et une volonté d'aimer au-delà du court temps de la passion ?
Le chemin le plus sûr est celui de la tempérance et de la volonté de construire un couple non pas sur le sable mais sur les fondations solides que sont la confiance et la fidélité dans le mariage.
Voyez-vous l'homme avec qui vous avez des relations sexuelles comme le père de vos futurs enfants ? Et lui, vous voit-il comme la mère de ses futurs enfants ? Si la réponse est négative, ne gâchez pas votre féminité pour un instant de plaisir ! Si la réponse est positive, alors une grossesse non-prévue dans l'immédiat ne sera pas un problème, ne sera pas source d'angoisse mais sera accueillie dans la paix.
Le problème de l'avortement est un problème de philosophie naturelle
"Ce n'est (…) pas l'Eglise qui impose, du dehors, du haut de son autorité, des exigences, des normes. L'Eglise voit ces normes inscrites dans la réalité objective, et elle les enseigne, comme elle enseigne certaines vérités philosophiques, métaphysiques, que chacun peut discerner aussi dans la réalité objective. "
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Les mots ont un sens !
Pour cacher la réalité de l’avortement, les militants pro-avortement suivis par les médias du système ont imposé des mots qui au mieux veulent adoucir la réalité et au pire veulent dire le contraire de ce qu’ils signifient.
Petit florilège :
Interruption Volontaire de Grossesse : une interruption est censée reprendre son cours, or un avortement est définitif puisque mortel
Orthogénie : étymologiquement “race droite” donc eugénisme
Diagnostic prénatal : repérer les malformations, maladies et handicaps du bébé pour l'éliminer avant de naître
Diagnostic préimplantatoire : eugénisme par tri des embryons
Réduction embryonnaire : avortement d’un ou de plusieurs bébés dans le cas de grossesse multiple (souvent suite à une PMA)
Pilule du lendemain : avortement chimique
Droit de la femme : permis de tuer son enfant
Stérilet : vendu comme une contraception. En réalité, empêche l’embryon de nider sur la paroi de l’utérus
Amas de cellule, embryon, fœtus : personne humaine possédant une dignité (pléonasme)
Interruption Médicale de Grossesse : avortement eugéniste. il n’y a rien de médical là-dedans car un médecin est lié au serment d’Hippocrate qui lui interdit de tuer. C’est un abus de langage. Ces médecins usurpent leur titre. Avant, c’était encore plus tordu : on parlait d’Interruption Thérapeutique de Grossesse (oui, thérapeutique !)
Petit florilège :
Interruption Volontaire de Grossesse : une interruption est censée reprendre son cours, or un avortement est définitif puisque mortel
Orthogénie : étymologiquement “race droite” donc eugénisme
Diagnostic prénatal : repérer les malformations, maladies et handicaps du bébé pour l'éliminer avant de naître
Diagnostic préimplantatoire : eugénisme par tri des embryons
Réduction embryonnaire : avortement d’un ou de plusieurs bébés dans le cas de grossesse multiple (souvent suite à une PMA)
Pilule du lendemain : avortement chimique
Droit de la femme : permis de tuer son enfant
Stérilet : vendu comme une contraception. En réalité, empêche l’embryon de nider sur la paroi de l’utérus
Amas de cellule, embryon, fœtus : personne humaine possédant une dignité (pléonasme)
Interruption Médicale de Grossesse : avortement eugéniste. il n’y a rien de médical là-dedans car un médecin est lié au serment d’Hippocrate qui lui interdit de tuer. C’est un abus de langage. Ces médecins usurpent leur titre. Avant, c’était encore plus tordu : on parlait d’Interruption Thérapeutique de Grossesse (oui, thérapeutique !)
Droit à l'IVG = fin de la culpabilité névrotique judéo-chrétienne ?
Les anti-IVG sont souvent perçus comme les tenants de la "morale judéo-chrétienne" selon l'expression consacrée. Ce sont tous ces "cathos extrémistes", ces "protestants austères" ou ces "évangéliques sectaires" qui seraient les pourvoyeurs de cette culpabilisation, conséquence d'un obscurantisme religieux balayé depuis un siècle par les progrès des sciences humaines, psychanalyse en tête.
La culpabilité est religieuse ? Supprimez la religion et vous ne vous sentirez plus coupable !
Or, le sentiment de culpabilité n'a jamais été aussi présent dans les cabinets de psychiatres qu'à notre époque. Quand on supprime Dieu, on supprime du même coup l'accueil de son pardon. La foi chrétienne n'est pas source de culpabilité mais de libération par le pardon. Dieu n'a pas fait le mal mais est amour. L'homme, en revanche, coupé de Dieu, est livré à lui-même et ne peut s'empêcher de faire le mal, même quand il souhaiterait faire le bien (pas besoin de démonstration ; chacun peut s'en rendre compte tous les jours).
Quand Dieu nous dit ce commandement : "Tu ne tueras pas", il ne veut pas nous enfermer dans la culpabilité. Cette culpabilité est plutôt une alarme pour nous signaler que nous commettons le mal (comme la peur qui nous protège d'un danger par l'afflux d'adrénaline afin de nous mettre en alerte), la voix de notre conscience qui nous pointe que quelque chose ne va pas dans nos pensées, nos paroles, nos actions et nos omissions. Par mauvaise foi, nous essayons de ne pas écouter cette petite voix, mais au fond, nous ne sommes pas dupes.
Dieu veut nous faire savoir ce qui est mal et ce qui est bien en sachant que nous ne pouvons pas par nos propres forces accomplir la volonté de Dieu et que nous ne pouvons même pas par nous-mêmes clairement discerner entre bien et mal. C'est par la foi que Dieu nous rend justes à ses yeux, nous pardonne entièrement et efface ainsi tout sentiment de culpabilité.
S'il dépend de nous d'accomplir le bien, alors notre culpabilité sera éternelle car nous n'y arriverons jamais et ce sera effectivement de notre faute puisque nous ne comptons que sur nous. S'il dépend de Dieu d'accomplir son oeuvre en nous, alors aucun mal ne peut nous atteindre définitivement et aucune culpabilité ne peut nous enfermer.
L'avortement, s'il est remis entre les mains de Dieu est donc pardonné de manière totale et vous fera entrer sur une voie de guérison intérieure.
La culpabilité est religieuse ? Supprimez la religion et vous ne vous sentirez plus coupable !
Or, le sentiment de culpabilité n'a jamais été aussi présent dans les cabinets de psychiatres qu'à notre époque. Quand on supprime Dieu, on supprime du même coup l'accueil de son pardon. La foi chrétienne n'est pas source de culpabilité mais de libération par le pardon. Dieu n'a pas fait le mal mais est amour. L'homme, en revanche, coupé de Dieu, est livré à lui-même et ne peut s'empêcher de faire le mal, même quand il souhaiterait faire le bien (pas besoin de démonstration ; chacun peut s'en rendre compte tous les jours).
Quand Dieu nous dit ce commandement : "Tu ne tueras pas", il ne veut pas nous enfermer dans la culpabilité. Cette culpabilité est plutôt une alarme pour nous signaler que nous commettons le mal (comme la peur qui nous protège d'un danger par l'afflux d'adrénaline afin de nous mettre en alerte), la voix de notre conscience qui nous pointe que quelque chose ne va pas dans nos pensées, nos paroles, nos actions et nos omissions. Par mauvaise foi, nous essayons de ne pas écouter cette petite voix, mais au fond, nous ne sommes pas dupes.
Dieu veut nous faire savoir ce qui est mal et ce qui est bien en sachant que nous ne pouvons pas par nos propres forces accomplir la volonté de Dieu et que nous ne pouvons même pas par nous-mêmes clairement discerner entre bien et mal. C'est par la foi que Dieu nous rend justes à ses yeux, nous pardonne entièrement et efface ainsi tout sentiment de culpabilité.
S'il dépend de nous d'accomplir le bien, alors notre culpabilité sera éternelle car nous n'y arriverons jamais et ce sera effectivement de notre faute puisque nous ne comptons que sur nous. S'il dépend de Dieu d'accomplir son oeuvre en nous, alors aucun mal ne peut nous atteindre définitivement et aucune culpabilité ne peut nous enfermer.
L'avortement, s'il est remis entre les mains de Dieu est donc pardonné de manière totale et vous fera entrer sur une voie de guérison intérieure.
Lien entre contraception et avortement
Il parait à première vue incontestable que les moyens contraceptifs limitent très fortement voire absolument la possibilité de survenue d’une grossesse. Les grossesses non-désirées devraient donc être assez rares chez les femmes utilisant une contraception et chez les femmes en général puisque le taux d’utilisation de contraceptifs est en France très élevé. Or, ce n’est pas le cas.
Ce paradoxe a été étudié et Alliance Vita s’en est fait l’écho :
Nous constatons un rajeunissement de l’âge des femmes à l’IVG, qu’il s’agisse de la première IVG ou d’une nouvelle. Plus précisément, depuis la fin des années 1980, l’âge moyen au moment de la première IVG a diminué d’un an et demi et les femmes dont c’est la deuxième IVG sont en 2007 âgées en moyenne de 28,8 ans, et de 30,3 ans pour celles qui ont déjà eu plus de deux IVG. Les IVG des mineures, qui ont connu une forte augmentation entre 2002 et 2006 (+25%), restent à un niveau élevé malgré les nombreuses mesures prises pour leur assurer la gratuité de la contraception.
Pourtant, le taux d’utilisation des contraceptifs en France est parmi les plus élevés au monde. Selon le baromètre santé 2010, 90,2% des françaises sexuellement actives âgées de 15 à 49 ans déclarent employer une méthode contraceptive, y compris chez les jeunes (91,2% chez les 15-19 ans, et 92,9% chez les 20-24 ans).
Ce “paradoxe contraceptif français” est confirmé par le rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales de février 2010. Il révèle que 72% des femmes qui recourent à l’IVG utilisaient une méthode de contraception quand elles ont découvert leur grossesse (1), en concluant qu’ “une maîtrise totale de la fécondité est illusoire”.
_______________________________________
(1) Etude Cocon cité dans le rapport de l’IGAS sur la pratique de l’IVG et l’évaluation des politiques de prévention des grossesses non désirées - 2010.
Que faut-il en déduire ?
Il faut distinguer deux points :
Non seulement, la volonté de maîtrise, en tant que moyen de “se libérer”, est une chimère mais elle est encore davantage un esclavage. En effet, la contraception (et l’avortement) en éloignant l'hypothèse d’une grossesse a fait de la femme un objet sexuel entre les mains d’hommes complètement déresponsabilisés. Le corps de la femme a été amputé de sa dimension de fécondité et elle doit assumer désormais seule l’éventualité d’une grossesse. Elle est seule concernée et seule responsable de ce qui lui arrive (d’ailleurs, la loi ne reconnaît pas à l’homme le droit de donner son avis en cas d’avortement). L’homme n’a plus à se soucier du rythme naturel de la femme. Là aussi, c'est pour l'homme "si je veux, quand je veux, avec qui je veux !”.
Pourtant, les méthodes naturelles de régulation des naissances existent, sont au même niveau de fiabilité que les méthodes contraceptives (sans "risque zéro", donc) et surtout permettent le respect mutuel dans un couple et la pleine reconnaissance des identités masculine et féminine.
Quelle liberté à gagné la femme ? Celle d’avoir comme alternative de se faire “jeter” ou d’avorter ? Celle d’être perçues comme des “bons coups” sans “risque sanitaire” ? A ce régime, pas étonnant d’avoir un premier enfant par PMA à 40 ans voire jamais, car comment faire confiance et fonder une famille stable dans une telle vision abîmée de l’humanité ?
L’idéologie contraceptive a coupé l’homme de la femme, en a fait des étrangers l’un l’autre et a promut l’avortement comme le moyen de régler cette guerre des sexes.
Ce paradoxe a été étudié et Alliance Vita s’en est fait l’écho :
Nous constatons un rajeunissement de l’âge des femmes à l’IVG, qu’il s’agisse de la première IVG ou d’une nouvelle. Plus précisément, depuis la fin des années 1980, l’âge moyen au moment de la première IVG a diminué d’un an et demi et les femmes dont c’est la deuxième IVG sont en 2007 âgées en moyenne de 28,8 ans, et de 30,3 ans pour celles qui ont déjà eu plus de deux IVG. Les IVG des mineures, qui ont connu une forte augmentation entre 2002 et 2006 (+25%), restent à un niveau élevé malgré les nombreuses mesures prises pour leur assurer la gratuité de la contraception.
Pourtant, le taux d’utilisation des contraceptifs en France est parmi les plus élevés au monde. Selon le baromètre santé 2010, 90,2% des françaises sexuellement actives âgées de 15 à 49 ans déclarent employer une méthode contraceptive, y compris chez les jeunes (91,2% chez les 15-19 ans, et 92,9% chez les 20-24 ans).
Ce “paradoxe contraceptif français” est confirmé par le rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales de février 2010. Il révèle que 72% des femmes qui recourent à l’IVG utilisaient une méthode de contraception quand elles ont découvert leur grossesse (1), en concluant qu’ “une maîtrise totale de la fécondité est illusoire”.
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(1) Etude Cocon cité dans le rapport de l’IGAS sur la pratique de l’IVG et l’évaluation des politiques de prévention des grossesses non désirées - 2010.
Que faut-il en déduire ?
Il faut distinguer deux points :
- Premièrement, les méthodes contraceptives ne sont jamais fiables à 100% même quand elles sont utilisées correctement : une pilule progestative est moins efficace qu’une pilule oestroprogestative, un stérilet (qui est un moyen abortif !) peut mener à une grossesse… Se rajoute à cela un facteur humain incontrôlable rendant la contraception plus ou moins aléatoire : oublis ou retards dans les prises de pilule, vomissements, préservatifs mal mis ou mal manipulés, désirs inconscients de grossesse…
- Deuxièmement, et c’est le point le plus important, ce n’est pas la contraception en tant que telle qui est la cause des avortements (eux-mêmes entraînés par des grossesse non-voulues), mais l’idéologie contraceptive qui la sous-tend. Cette idéologie promet la maîtrise totale de la procréation : “Un bébé si je veux, quand je veux !”. Il s’ensuit que ni la femme, ni l’homme ne sont préparés à l’éventualité d’une grossesse. Ils vivent dans l’illusion du “risque zéro”. Être enceinte devient une atteinte intolérable à notre toute puissance, une agression qui demande une réaction de défense. L’avortement est alors la solution facile et immédiate : tuer la vie naissante qui contrecarre nos projets personnels, professionnels et autres. Quel gâchis ! Car l’accueil de la vie, même imprévue, peut nous apporter tellement : se décentrer de soi et percevoir l’essentiel dans le don, se découvrir fort dans la faiblesse que nous ressentons dans l’épreuve, lâcher prise en comprenant que nous ne sommes pas maîtres de nos vies...
Non seulement, la volonté de maîtrise, en tant que moyen de “se libérer”, est une chimère mais elle est encore davantage un esclavage. En effet, la contraception (et l’avortement) en éloignant l'hypothèse d’une grossesse a fait de la femme un objet sexuel entre les mains d’hommes complètement déresponsabilisés. Le corps de la femme a été amputé de sa dimension de fécondité et elle doit assumer désormais seule l’éventualité d’une grossesse. Elle est seule concernée et seule responsable de ce qui lui arrive (d’ailleurs, la loi ne reconnaît pas à l’homme le droit de donner son avis en cas d’avortement). L’homme n’a plus à se soucier du rythme naturel de la femme. Là aussi, c'est pour l'homme "si je veux, quand je veux, avec qui je veux !”.
Pourtant, les méthodes naturelles de régulation des naissances existent, sont au même niveau de fiabilité que les méthodes contraceptives (sans "risque zéro", donc) et surtout permettent le respect mutuel dans un couple et la pleine reconnaissance des identités masculine et féminine.
Quelle liberté à gagné la femme ? Celle d’avoir comme alternative de se faire “jeter” ou d’avorter ? Celle d’être perçues comme des “bons coups” sans “risque sanitaire” ? A ce régime, pas étonnant d’avoir un premier enfant par PMA à 40 ans voire jamais, car comment faire confiance et fonder une famille stable dans une telle vision abîmée de l’humanité ?
L’idéologie contraceptive a coupé l’homme de la femme, en a fait des étrangers l’un l’autre et a promut l’avortement comme le moyen de régler cette guerre des sexes.
Question piège
On m'a plusieurs fois posé cette question sur les réseaux sociaux :
"Vous êtes dans une clinique de fertilité. La raison n’est pas importante. L’alarme incendie se déclenche. Vous courez vers la sortie. Tandis que vous courez dans un couloir, vous entendez un enfant crier derrière une porte. Vous ouvrez la porte et vous trouvez un enfant de cinq ans qui crie à l’aide.
Il est dans un coin de la pièce. Dans l’autre coin, vous apercevez un contenant étiqueté « 1000 embryons humains viables ». La fumée envahit les lieux. Vous commencez à vous étouffer. Vous savez que vous pouvez saisir l’un ou l’autre, mais pas les deux avant de mourir étouffé par la fumée, en ne sauvant personne.
A. Sauvez-vous l’enfant ? Ou B. Sauvez-vous les milles embryons humains?"
Ceux qui dégainent cette question pensent définitivement clouer le bec à celui qui est sommé de répondre. Répondre B serait évidemment absurde et discréditerait aussitôt et à juste titre la position provie. Répondre A prouverait l'incohérence des anti-avortement qui, placés devant la "vie réelle", font le choix d'une seule "vie née" contre mille "vies non-nées".
En réalité, on veut faire dire à celui qui répond A autre chose que ce qui motive son choix. Choisir de sauver l'enfant n'annihile en effet pas la dignité inhérente à l'état l'embryon.
Posons une autre question pour éclairer la première : "Sauveriez-vous un enfant de cinq ans ou deux personnes âgées de 95 ans ?"
Je sauverais l'enfant. Les deux vieillards ont-ils pour autant moins de dignité humaine que l'enfant ?" La réponse est non.
Un tel choix ne met donc pas en cause la nature, interprétée comme de moindre humanité, de ceux qu'on laisse. Il met seulement en lumière les motivations qui le guident. Je prends la décision de sauver l'enfant et non les deux vieillards pour plusieurs raisons, liées non-pas à l'essence même de ces trois êtres, mais à leur existence dans des circonstances données. Ainsi, je considère que l'enfant a "la vie devant lui" comme on dit, que sa mort serait plus injuste car contraire à l'ordre naturel des choses, qu'il rendrait très malheureux ses parents et sa fratrie, qu'il sera un jour en âge de fonder une famille en donnant la vie etc.
Il va donc de soi, qu'en l'absence d'enfants sur les lieux de l'incendie, j'essaie de sauver les deux vieillards comme je fais tout mon possible pour sauver la vie embryonnaire dans le ventre d'une femme. Notez que là encore des circonstances peuvent venir altérer cette défense à tout prix de l'embryon. Par exemple, une femme enceinte souffrant d'un cancer est amenée à suivre un traitement létal pour l'embryon. Si elle refuse le traitement elle mourra. Que doit-elle faire ? Je dirais que c'est là son choix car il s'agit d'un dilemme entre deux vies (la sienne et celle de son bébé). Sauver la vie de l'embryon, dans l'hypothèse où elle a le temps de mener sa grossesse jusqu'au bout sans que la maladie l'en empêche, lui fait perdre la sienne mais fait aussi de ses éventuels autres enfants des orphelins de mère. On voit bien que le contexte est un élément important, sans pour autant remettre en cause la statut de l'embryon.
Même chose en ce qui concerne les milles embryons : L'enfant a des parents, une famille, un avenir... Il souffrirait également, avant de décéder, de brûlures ou de suffocation... De plus, sauver mille embryons ne servirait à rien car ils seraient très rapidement morts, en l'absence de conditions de conservation adéquates. Même sauvés, ils resteraient durant des années, commes des centaines de milliers d'autres sans "projet parental", voués à la recherche médicale (puisque c'est maintenant largement autorisé) ou à la destruction.
La question du départ n'est donc un piège que pour celui qui se laisse manœuvrer par les intentions biaisées de celui qui pose cette question.
"Vous êtes dans une clinique de fertilité. La raison n’est pas importante. L’alarme incendie se déclenche. Vous courez vers la sortie. Tandis que vous courez dans un couloir, vous entendez un enfant crier derrière une porte. Vous ouvrez la porte et vous trouvez un enfant de cinq ans qui crie à l’aide.
Il est dans un coin de la pièce. Dans l’autre coin, vous apercevez un contenant étiqueté « 1000 embryons humains viables ». La fumée envahit les lieux. Vous commencez à vous étouffer. Vous savez que vous pouvez saisir l’un ou l’autre, mais pas les deux avant de mourir étouffé par la fumée, en ne sauvant personne.
A. Sauvez-vous l’enfant ? Ou B. Sauvez-vous les milles embryons humains?"
Ceux qui dégainent cette question pensent définitivement clouer le bec à celui qui est sommé de répondre. Répondre B serait évidemment absurde et discréditerait aussitôt et à juste titre la position provie. Répondre A prouverait l'incohérence des anti-avortement qui, placés devant la "vie réelle", font le choix d'une seule "vie née" contre mille "vies non-nées".
En réalité, on veut faire dire à celui qui répond A autre chose que ce qui motive son choix. Choisir de sauver l'enfant n'annihile en effet pas la dignité inhérente à l'état l'embryon.
Posons une autre question pour éclairer la première : "Sauveriez-vous un enfant de cinq ans ou deux personnes âgées de 95 ans ?"
Je sauverais l'enfant. Les deux vieillards ont-ils pour autant moins de dignité humaine que l'enfant ?" La réponse est non.
Un tel choix ne met donc pas en cause la nature, interprétée comme de moindre humanité, de ceux qu'on laisse. Il met seulement en lumière les motivations qui le guident. Je prends la décision de sauver l'enfant et non les deux vieillards pour plusieurs raisons, liées non-pas à l'essence même de ces trois êtres, mais à leur existence dans des circonstances données. Ainsi, je considère que l'enfant a "la vie devant lui" comme on dit, que sa mort serait plus injuste car contraire à l'ordre naturel des choses, qu'il rendrait très malheureux ses parents et sa fratrie, qu'il sera un jour en âge de fonder une famille en donnant la vie etc.
Il va donc de soi, qu'en l'absence d'enfants sur les lieux de l'incendie, j'essaie de sauver les deux vieillards comme je fais tout mon possible pour sauver la vie embryonnaire dans le ventre d'une femme. Notez que là encore des circonstances peuvent venir altérer cette défense à tout prix de l'embryon. Par exemple, une femme enceinte souffrant d'un cancer est amenée à suivre un traitement létal pour l'embryon. Si elle refuse le traitement elle mourra. Que doit-elle faire ? Je dirais que c'est là son choix car il s'agit d'un dilemme entre deux vies (la sienne et celle de son bébé). Sauver la vie de l'embryon, dans l'hypothèse où elle a le temps de mener sa grossesse jusqu'au bout sans que la maladie l'en empêche, lui fait perdre la sienne mais fait aussi de ses éventuels autres enfants des orphelins de mère. On voit bien que le contexte est un élément important, sans pour autant remettre en cause la statut de l'embryon.
Même chose en ce qui concerne les milles embryons : L'enfant a des parents, une famille, un avenir... Il souffrirait également, avant de décéder, de brûlures ou de suffocation... De plus, sauver mille embryons ne servirait à rien car ils seraient très rapidement morts, en l'absence de conditions de conservation adéquates. Même sauvés, ils resteraient durant des années, commes des centaines de milliers d'autres sans "projet parental", voués à la recherche médicale (puisque c'est maintenant largement autorisé) ou à la destruction.
La question du départ n'est donc un piège que pour celui qui se laisse manœuvrer par les intentions biaisées de celui qui pose cette question.
L'avortement face à la science
Cet article n’a pas pour but de condamner les personnes ayant pratiqué un avortement ni même de trancher la question sur le plan éthique, philosophique ou théologique mais d’apporter des éléments scientifiques pour enrichir la discussion.
Article très intéressant consultable sur le blog Par la foi.
Article très intéressant consultable sur le blog Par la foi.
Droit à l'IVG : de quel droit parle-t-on ?
L'argument du “droit à l’IVG” est souvent utilisé par les pro-avortement pour refuser d’entrer dans le débat. A peine ose-t-on effleurer prudemment le fait que peut-être l’IVG n’est pas si anodin que cela, que l’on se voit rétorquer sèchement : “L’avortement est un droit encadré par la loi, donc légitime, il n’y a donc pas à en discuter. Toute interrogation à ce sujet est une entrave faite aux femmes dans l’exercice de leurs droits”. C’est le discours typique d'associations comme le planning familial, par exemple. J’ai entendu ce discours dans la bouche de personnes par ailleurs brillantes et intelligentes. Mais sur ce thème précis, l’emportement passionnel les aveugle complètement, rendant leur pensée totalement irrationnelle.
Ce refus de débattre est révélateur du danger qui les guette : celui de se rendre à l’évidence que le droit à l’avortement ne va pas de soi, loi ou pas loi. Ou alors, le débat a lieu mais dans un climat de mauvaise foi. Il faut dire que le déni du réel est une défense puissante au service de nos idéologies et croyances.
“Quant l'homme cesse de croire en Dieu, ce n'est pas pour ne croire en rien, c'est pour croire à n'importe quoi”, disait Chesterton. Eh bien, je vous le dis, croire qu’il existe un droit à l’IVG, c’est un peu n’importe quoi !
Voici un dialogue inventé, inspiré de différents échanges que j’ai pu avoir et qui montre bien l’inconsistance des arguments des défenseurs du droit sacré et universel à l’avortement, Saint Graal des temps modernes :
Moi - Un droit reconnu par la loi n’est pas forcément légitime. Beaucoup de dictatures ont érigé des loi contre lesquelles on avait le devoir moral de se battre car elles étaient injustes : les persécutions nazies ou soviétiques par exemple.
Interlocuteur - Oui, c’est vrai mais la loi sur l’IVG a été votée par une démocratie, donc par la volonté du peuple qui est souverain.
M - La peine de mort était tout à fait légale en France avant 1981, donc légitime. De quel droit l’abolir ?
De même, l’avortement était illégal avant 1975 et était reconnu depuis des siècles comme une atteinte grave à la vie. N’était-il pas illégitime de la part des féministes de l’époque de vouloir remettre en cause une interdiction tout à fait légale ?
I - La peine de mort et la pénalisation sont contraires aux droits et libertés individuels hérités des droits de l’homme sur lesquels se fonde les valeurs de la République. Les choses ne sont jamais parfaites et doivent évoluer sans cesse vers le meilleur.
M - Si je comprends bien, la loi n’est pas dans le vrai une bonne foi pour toute mais doit suivre l’évolution des mentalités et des mœurs. Ce qui était mal il y a 40 ans ne l’est plus forcément aujourd’hui et peut même être un bien ?
I - Il ne s’agit pas de morale, de bien ou de mal mais de progrès. Les droits et les libertés sont le bien suprême. Aucune loi morale supérieure ne peut s’imposer à l’Homme qui est maître de son destin et de ses choix.
M - Dans ce cas, tout pourra être un jour appeler “bien” : le viol, l’inceste, le mariage homosexuel avec location de ventres en Inde (non, ça, c’est déjà fait…), tuer son voisin, supprimer les vieux ou les handicapés (patience, ça arrive…).
I - On ne tue personne dans l’avortement ! Et ne dites pas qu’on “supprime les vieux et les handicapés”, c’est insupportable à la fin ; l’euthanasie se fait dans des conditions humaines et encadrées par la loi, par exemple en Belgique. Les gens ne souffrent plus, vous savez ; c’est un acte de compassion.
M - Le bébé tué dans le ventre de sa mère est bien une personne (Cf. articles ci-dessus et arguments vidéo). Vous voyez bien où vous mène le fait d’être soi-même la norme du bien et du mal, du permis et de l’interdit. Tout devient relatif : une loi par citoyen selon ses désirs ! Hitler croyait sincèrement œuvrer pour le bien du peuple allemand en exterminant des millions de juifs qu’ils considérait comme des sous-hommes. La sincérité n’est pas un critère de vérité. La compassion non plus lorsqu’elle n’est pas adossée à la vérité car elle devient alors folle et perverse.
L’avortement ou l’euthanasie sont le moyen de soulager notre propre souffrance, notre peur et notre désarroi face à la femme enceinte en détresse ou au malade mourant (par projection : "si j’étais à sa place, mon Dieu, ce serait horrible !"). Ce n’est pas de la compassion ou alors de la compassion seulement envers soi ; mais alors l’autre est évacué, il devient insupportable, il faut l’ôter de notre vue, le supprimer.
L’amour sans la vérité s’aveugle et conduit aux pires horreurs. Mais il est vrai aussi que la vérité sans l’amour est un moralisme froid qui détruit également l’humanité. Les deux doivent aller ensemble.
“Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent “ Psaume 84, 11
I - C’est la femme qui décide si l’enfant qu’elle porte est un être vivant ou pas. Si elle le décide, il l’est ; sinon, il ne l’est pas. Bon, je ne vois pas pourquoi je discute avec un catho réac’ et limite intégriste. Faites ce que vous voulez mais vous n’avez pas à faire entrave aux droits des femmes. Vous savez, un jour la loi vous interdira de dire des choses pareilles.
M - Et je continuerai pourtant à les dire…
Ce refus de débattre est révélateur du danger qui les guette : celui de se rendre à l’évidence que le droit à l’avortement ne va pas de soi, loi ou pas loi. Ou alors, le débat a lieu mais dans un climat de mauvaise foi. Il faut dire que le déni du réel est une défense puissante au service de nos idéologies et croyances.
“Quant l'homme cesse de croire en Dieu, ce n'est pas pour ne croire en rien, c'est pour croire à n'importe quoi”, disait Chesterton. Eh bien, je vous le dis, croire qu’il existe un droit à l’IVG, c’est un peu n’importe quoi !
Voici un dialogue inventé, inspiré de différents échanges que j’ai pu avoir et qui montre bien l’inconsistance des arguments des défenseurs du droit sacré et universel à l’avortement, Saint Graal des temps modernes :
Moi - Un droit reconnu par la loi n’est pas forcément légitime. Beaucoup de dictatures ont érigé des loi contre lesquelles on avait le devoir moral de se battre car elles étaient injustes : les persécutions nazies ou soviétiques par exemple.
Interlocuteur - Oui, c’est vrai mais la loi sur l’IVG a été votée par une démocratie, donc par la volonté du peuple qui est souverain.
M - La peine de mort était tout à fait légale en France avant 1981, donc légitime. De quel droit l’abolir ?
De même, l’avortement était illégal avant 1975 et était reconnu depuis des siècles comme une atteinte grave à la vie. N’était-il pas illégitime de la part des féministes de l’époque de vouloir remettre en cause une interdiction tout à fait légale ?
I - La peine de mort et la pénalisation sont contraires aux droits et libertés individuels hérités des droits de l’homme sur lesquels se fonde les valeurs de la République. Les choses ne sont jamais parfaites et doivent évoluer sans cesse vers le meilleur.
M - Si je comprends bien, la loi n’est pas dans le vrai une bonne foi pour toute mais doit suivre l’évolution des mentalités et des mœurs. Ce qui était mal il y a 40 ans ne l’est plus forcément aujourd’hui et peut même être un bien ?
I - Il ne s’agit pas de morale, de bien ou de mal mais de progrès. Les droits et les libertés sont le bien suprême. Aucune loi morale supérieure ne peut s’imposer à l’Homme qui est maître de son destin et de ses choix.
M - Dans ce cas, tout pourra être un jour appeler “bien” : le viol, l’inceste, le mariage homosexuel avec location de ventres en Inde (non, ça, c’est déjà fait…), tuer son voisin, supprimer les vieux ou les handicapés (patience, ça arrive…).
I - On ne tue personne dans l’avortement ! Et ne dites pas qu’on “supprime les vieux et les handicapés”, c’est insupportable à la fin ; l’euthanasie se fait dans des conditions humaines et encadrées par la loi, par exemple en Belgique. Les gens ne souffrent plus, vous savez ; c’est un acte de compassion.
M - Le bébé tué dans le ventre de sa mère est bien une personne (Cf. articles ci-dessus et arguments vidéo). Vous voyez bien où vous mène le fait d’être soi-même la norme du bien et du mal, du permis et de l’interdit. Tout devient relatif : une loi par citoyen selon ses désirs ! Hitler croyait sincèrement œuvrer pour le bien du peuple allemand en exterminant des millions de juifs qu’ils considérait comme des sous-hommes. La sincérité n’est pas un critère de vérité. La compassion non plus lorsqu’elle n’est pas adossée à la vérité car elle devient alors folle et perverse.
L’avortement ou l’euthanasie sont le moyen de soulager notre propre souffrance, notre peur et notre désarroi face à la femme enceinte en détresse ou au malade mourant (par projection : "si j’étais à sa place, mon Dieu, ce serait horrible !"). Ce n’est pas de la compassion ou alors de la compassion seulement envers soi ; mais alors l’autre est évacué, il devient insupportable, il faut l’ôter de notre vue, le supprimer.
L’amour sans la vérité s’aveugle et conduit aux pires horreurs. Mais il est vrai aussi que la vérité sans l’amour est un moralisme froid qui détruit également l’humanité. Les deux doivent aller ensemble.
“Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent “ Psaume 84, 11
I - C’est la femme qui décide si l’enfant qu’elle porte est un être vivant ou pas. Si elle le décide, il l’est ; sinon, il ne l’est pas. Bon, je ne vois pas pourquoi je discute avec un catho réac’ et limite intégriste. Faites ce que vous voulez mais vous n’avez pas à faire entrave aux droits des femmes. Vous savez, un jour la loi vous interdira de dire des choses pareilles.
M - Et je continuerai pourtant à les dire…
En conclusion : la légitimité légale doit être adossée à la légitimité morale. Une loi statuant sur le taux des taxes ou sur l’écartement des rails est tout à fait légitime en elle-même car elle n’engage pas la dignité et la définition même de l’Homme. Nous sommes là dans le relatif, l’arbitraire nécessaire à toute organisation sociale.
En revanche, la loi, ne saurait redéfinir la nature de l’Homme en faisant fluctuer au gré des majorités et des époques les limites légales de la vie et de la mort. L’Homme ne s’est pas fait lui-même et ne peut renier ce qu’il est dans son être. La vie est reçue dès notre conception et nous ne pouvons rien changer à cela. Nous ne sommes pas nos propres créateurs. La vie est un don sans qu’aucune législation ne puisse en changer la réalité. Quel orgueil que de prétendre au droit de vie ou de mort sur ses semblables ! Sommes-nous nous créateurs ou créatures ? L’enfant n’est pas mon droit, que l’on peut obtenir à la demande, comme au supermarché. C’est un fait, qui s’impose à ma reconnaissance, à mon accueil et à ma responsabilité. Le droit à l’avortement est quand à lui un droit de tuer et une négation de notre humanité. Au final, un crime contre l’humanité... |
Les sables mouvants de notre sensibilité (compassion, empathie à géométrie variable) ne peuvent être un fondement de la morale. L’unique fondement, dans toute sa solidité et sa clarté, se trouve dans la Parole de Dieu : “Tu ne tueras pas” (un des dix commandements). Venez et voyez…
10 arguments de la raison contre 10 idées reçues
Sommaire:
1. L’argument du statut de l’embryon. 2. L’argument de la libre disposition de son corps. 3. L’argument : l’avortement n’a pas d’alternative. 4. L’argument des effets négatifs de la prohibition de l’avortement. 5. L’argument : éviter la souffrance aux handicapés. 6. L’argument de l’avortement dans le cas du viol. 7. L’argument : l’avortement laisse le choix à ceux qui s’y opposent. 8. L’argument : l’avortement permet la liberté d’organiser sa vie. 9. L’argument : « Les femmes qui avortent ne le font pas de gaîté de cœur ». 10. L’argument : « Il est impossible de revenir en arrière », etc. Conclusion |
10 arguments couramment utilisés pour défendre l'avortement sont réfutés par Frédéric Dufoing dans un article de La nef.
Présentation : L’intérêt du texte que nous publions tient d’abord à l’exceptionnelle rigueur de son argumentation mais aussi au fait de la provenance originale de son auteur, qui ne vient pas du tout du milieu catholique. Frédéric Dufoing est né en 1973. Philosophe et politologue de formation, il a co-dirigé avec F. Saenen la revue Jibrile et est l'auteur de L'écologie radicale (InFolio, 2012), ainsi que de nombreux articles sur Ivan Illich, la critique de la société industrielle et l'écologisme chrétien. Télécharger et lire l'article :
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10 raisons de ne pas se faire avorter
Article consultable ici.
1. L’avortement aggrave la tragédie. 2. L’avortement tue des innocents. 3. L’avortement viole les droits civils. 4. L’avortement punit des innocents. 5. L’avortement peut blesser les femmes. 6. L’avortement abîme les relations et les familles. 7. Les conséquences de l’avortement ne s’effacent pas. 8. L’avortement crée de nouveaux problèmes. 9. L’avortement occulte la responsabilité. 10. L’avortement n’est pas un signe d’émancipation ou de libération pour les femmes. Par Kristi Burton Brown de LiveActionNews – traduit par Campagne Québec-Vie |
10 raisons pour une femme d’être pro-vie
Article à lire ici.
1. L’avortement est une insulte à toutes les femmes 2. La grossesse est valorisante, contrairement à l’avortement 3. Les femmes ne sont pas des objets sexuels 4. Les premières féministes étaient pro-vie 5. L’avortement est une discrimination 6. Les femmes sont indépendantes et nous avons travaillé dur pour cette indépendance 7. L’avortement a un lien avec la santé mentale 8. Les associations pro-vie apportent un réel soutien 9. L’avortement peut entraîner le cancer du sein 10. L’avortement, une menace pour la santé de la femme Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie |